Cette année, j’ai eu la joie de passer une semaine avec des jeunes. Ils étaient 15, de 13 à 16 ans, (8 filles et 7 garçons ), accompagnés du curé de leur paroisse, d’une religieuse et de 2 jeunes adultes. Ils campaient à « Bel Air ».

L e matin, ils nous aidaient à rouler les fauteuils après la messe et allaient promener celles qui le voulaient. La joie était réciproque.


Ils ont animé la messe presque tous les jours.
Le curé, à l’homélie, nous a dit qu’ils ne venaient pas seulement pour aider mais pour être à l’école de la charité ! et il les a encouragés à aller rencontrer les sœurs pour les interroger sur leur vie, ce que certaines ont fait très volontiers. Ce sont eux qui ont animé les goûters du lundi et du jeudi et ces jours-là il y avait affluence à « Bel Air ».

Le jeudi matin, après la messe, Marguerite-Marie, l’une plus jeunes du groupe : 13 ans, a proposé aux sœurs qui le voulaient, de tricoter des carrés de laine pour faire des couvertures pour les malades de Lourdes.

Nous étions 6 et j’ai eu la joie d’apprendre à tricoter à Aloïs, un garçon de 13 ans : 1m 88 !… Le début a été assez ardu mais il en voulait et le lendemain, il a réussi à faire 3 rangs de 40 points tout seul. Un exploit !

L’après -midi du samedi, ils nous ont donné un spectacle vraiment digne de ce nom, à la salle de communauté, avant de regagner Alonnes :


Chants mimés, danse, mimes, gymnastique…

et ils ont terminé par une farandole autour de la salle de communauté pleine à craquer !


Pour clore cette soirée, ils ont offert à chaque spectateur une belle rose rouge. Leur départ a laissé un grand vide dans la maison et il y a eu des larmes … des animatrices vraiment émues et super heureuses de ce séjour.

A vant leur départ, j’ai demandé à quelques-uns ce qu’ils retiraient de leur séjour et ils m’ont tous répondu, outre la joie de cette semaine vécue ensemble, qu’ils avaient appris à se mettre au service des autres et ils étaient heureux d’avoir pu rencontrer des sœurs qui leur ont expliqué comment et pourquoi elles étaient devenues religieuses.
Alors c’est un Magnificat unanime que nous pouvons chanter.
- Merci à vous les jeunes pour votre enthousiasme, votre disponibilité,
- Merci à vous mes sœurs pour votre vie toute donnée au service de la mission et pour cette vie qui, maintenant, a une autre valeur mais une valeur tout aussi grande quoique cachée. Le prêtre l’a redit dans son homélie du mercredi et vous le savez bien.
Vraiment, je suis heureuse de cette semaine et je souhaite que d’autres puissent en faire aussi l’expérience… une autre année.