L’assemblée a débuté par une marche silencieuse des 450 membres et compagnons d’Emmaüs. Un parcours de 2 heures sur le rivage de l’Adriatique.
Sœur Marie Claire décrit ce temps fort d’une semaine comme « dynamisant, riche de rencontres, dans le partage d’un même combat contre les causes de la misère pour chacun des pays représentés ». Lors de cette assemblée, les acteurs d’Emmaüs ont fait encore le constat de la progression de l’exclusion et des inégalités.
L’assemblée a permis de fixer les décisions et orientations qui ont été votées pour les quatre ans à venir Parmi elles, dans le cadre du 10e anniversaire en 2017 de la disparition de l’abbé Pierre, l’assemblée s’engage à faire vivre l’héritage qu’il nous a laissé, en communicant la force de sa pensée et en actualisant ses combats Jean Rousseau, Président d’Emmaüs international insiste dans son rapport moral sur les valeurs du partage, et de la solidarité qu’il faut maintenir au cœur de l’action du mouvement. Conseillers et délégués nationaux, compagnons et bénévoles (appelés amis dans le langage d’Emmaüs) ont pu échanger et confronter les situations vécues dans chacun de leur pays. Avec en préoccupation commune : donner priorité aux laissés-pour-compte et redonner dignité et sens à leur vie en reconstruisant un vivre ensemble.
En signe d’invitation à l’engagement, et selon la formule de l’abbé Pierre : « N’attendons pas d’être parfait pour commencer quelque chose de bien »}}}.