Cent portraits de sans papiers

Non, je ne peux pas rester indifférente, il faut que je fasse quelque chose et que je sensibilise autour de moi.

Edith AZAM est une jeune

MPP Ang.

femme connue de ceux qui s’intéressent à la nouvelle poésie. Je ne la connaissais pas mais je n’oublierai pas ce qu’elle nous a dit à la soirée « Cent portraits de sans papiers » organisée autour d’elle, à la Maison des Peuples et de la Paix à Angoulême.

Angouleme ville W


Edith AZAM a pris conscience de la dure réalité des étrangers en France, de tout ce qu’on leur faisait subir comme humiliations, surtout dans les centres de rétention. Que faire devant cette situation dans un pays qui se dit : terre d’accueil et qui s’est engagé à respecter les droits de l’homme ? Non, je ne peux pas rester indifférente, il faut que je fasse quelque chose et que je sensibilise autour de moi. Je suis auteure, ce serait trop facile d’écrire des textes, des poèmes, c’est mon métier. Je vais faire quelque chose qui me coûte … . et elle a appris à dessiner. Elle a peint cent visages de gens dans la rue, des sans papiers, des exclus, des méprisés, puis elle a demandé à des écrivains d’écrire des textes à partir de ces 100 visages.

Ce soir-là, 10 décembre, Edith AZAM avec un ami écrivain et des garçons et filles du collège et lycée de Barbezieux, ont lu cent textes, chacun correspondant à un visage. Ainsi, ils appuyaient le comité de soutien aux sans-papiers de la Charente.

sans-papiers-jpgWW

Non, nous ne pouvons rester indifférentes à cette urgence d’aujourd’hui : l’immigration. C’est pour cela, que quelques Ursulines de Jésus et quelques sœurs de l’Immaculée Conception se retrouvent pour mieux appréhender la complexité du phénomène migratoire et discerner les actions concrètes à mener sur le terrain de notre insertion communautaire.

Sr M.Josèphe Bellanger

Revenir en haut