A Chavagnes, un joyeux pique-nique de « déconfinement »

Ce jeudi 2 juillet 2020, à Notre-Dame des Victoires, grand rassemblement des quatre Communautés situées sur le site de la Maison-Mère, avec tous les membres du personnel pour un joyeux et copieux pique-nique : « chantant et dansant… »

2 juillet, jour de fête : date de fondation de la Congrégation des Ursulines de Jésus !

Le 2 juillet 1802 arrivaient à Chavagnes nos premières soeurs… elles arrivaient cinq « dans la charrette » …

Bien des années après, le 2 juillet 2016, les Ursulines venaient à leur tour de tous les pays où elles sont implantées et les Sœurs de l’Immaculée de Niort arrivaient de toute la France bien sûr, et de Madagascar… Ensemble nous commencions cette démarche d’alliance.

En ce jour anniversaire, la journée commence par une simple et priante Eucharistie. Nous rendons grâce pour le chemin parcouru et demandons le secours du Seigneur pour continuer ensemble à avancer sur ce CHEMIN d’ALLIANCE « Peuple du Dieu vivant… Ne crains pas pour demain … » « Tu es le Dieu fidèle… »

12h30 Progressivement toutes les Sœurs s’acheminent vers Notre-Dame des Victoires pour le pique-nique du « DÉCONFINEMENT ».

Deux possibilités sont offertes : A l’intérieur ou A « l’extérieur », grâce un vaste tivoli dressé par nos dévoués et compétents jardiniers…

Alors la fête commence et c’est tout le personnel hommes et femmes coiffés de jolis chapeaux qui ouvre le festin par une danse simple, entraînante et bien dynamique…

L’excellent repas agrémenté de « frites » se poursuit dans une ambiance de joie et de fête où chacun, chacune est invité à y aller de son petit couplet…

En finale du festin nous recevons un « courrier surprise » de la part de nos Sœurs qui nous ont quittées pour le Sacré-Cœur. Sr Thérèse-Marguerite « prend la plume » au nom de toutes.

Que devenez-vous ? Nous espérons que les santés se maintiennent et que vous gardez le moral envers et contre tout. Ici c’est ce qu’on essaie de faire, je vais vous en donner quelques nouvelles.

Après deux mois et demi sans messe, nous avons retrouvé le chemin de la chapelle, nos deux aumôniers ont repris leur place pour y célébrer l’Eucharistie. Vraie joie !

Le carême confiné a été assez bien vécu, du moins si j’en juge par moi-même. Grâce au micro dans les chambres nous avions le soutien de la prière quotidienne de la communauté du Pavillon dont le dévouement est inépuisable !

L’animatrice multiplie les propositions d’activités pour que l’ennui aussi dangereux qu’un virus ne pénètre pas dans la maison : tricot, peinture, jeux de société, partie de palets, scrabble géant, bricolage, loto, cuisine à l’occasion, tout y passe, reste à choisir…

Un petit groupe de sœurs et laïcs plus dépendants et vulnérables se retrouvent chaque jour au « pasa » pour une prise en charge plus personnalisée. C’est un lieu où règne la bonne humeur grâce à l’imagination d’un personnel qualifié qui ne s’étonne de rien et fait preuve d’une imagination débordante.

Toutes nous allons aussi bien que possible, il est vrai que nous vieillissons ensemble alors nous nous en apercevons moins.

En attendant la joie de vous revoir bientôt nous vous embrassons et vous assurons de notre prière fraternelle. Thérèse-Marguerite et toutes les anciennes de la Maison Mère.


Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à ce « joyeux déconfinement » si bien réussi, et pour conclure, voici le message que nous livre cette « petite moinette » :

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