Ils ont osé le passage

Tous les deux ans, l’Aumônerie de l’Enseignement Public du diocèse de Limoges organise pour les collégiens des classes de 5e, 4e et 3e un « Rassemblement hors diocèse ». Cette année, c’était à Noirmoutier, les 14, 15, 16 avril derniers.

Le groupe des jeunes de Rochechouart au bord du Gois


Le passage du Gois commence à se découvrir, c’est le début de la traversée

Ils ont été 120 à oser !
Ils ont marché sous le soleil et dans le vent frais.
Ils ont dormi emmitouflés dans leur duvet après des soirées très animées.
Ils ont découvert des trésors dans l’île de Noirmoutier :
* Trésors de la nature,
* Trésors d’Histoire avec saint Philbert, et ceux qui ont franchi le Gois.
* Trésors de savoir-faire avec le saunier, le charpentier de marine, le marin-pêcheur,
* Le responsable de la vedette de sauvetage en mer…
* Trésors des souvenirs du Père Fonteneau, prêtre, ancien navigant ; de l’évocation de sainte Marie Euphrasie Pelletier dans sa maison natale.

Le saunier explique son métier


Ils ont fait « miam » ou « beurk » en mangeant des huîtres près des parcs.
Ils ont beaucoup et bien chanté avec Steeve Gernez.
Ils ont écouté Monseigneur Kalist, notre évêque ; et prié, lors des célébrations du Pardon et de l’Eucharistie.
Ils ont apprécié l’accueil chaleureux du Père Pierre Châtry, curé de Noirmoutier.
Puis, ils ont osé le passage du Gois vers le continent ! à pied, bien sûr !
Ils sont rentrés … Etonnés et fatigués, mais heureux d’avoir vécu ce temps fort !
Dix aumôneries étaient présentes à ce Rassemblement. De la nôtre – celle du collège de Rochechouart - seize ados sont ainsi allés à la découverte de l’île, de la mer ; des autres aussi et d’eux-mêmes. Il y avait de la vie !

Dans le bois de la Chaise, un groupe rencontre Mgr Kalist


Dans le port de l’Herbaudière, la vedette de sauvetage

Nous avons un peu « appris le temps » :

  • le temps pour planter…
  • le temps pour récolter, les pommes de terre, bien sûr !
  • le temps d’une marée et celui d’une pêche ;
  • le temps de croissance des huîtres et le temps nécessaire pour que l’eau de mer livre son sel.
  • le temps aussi qu’il faut à l’adolescent, qui n’est plus un enfant mais qui n’est pas encore « tout raisonnable », le temps qu’il lui faut pour grandir : dans son corps, mais aussi « dans sa tête », dans son comportement, dans sa foi.




    Pas simple parfois tout ça, ni pour eux ni pour nous, parents et accompagnateurs !

    Mais tant que nous croirons possible et positif ce « passage », il adviendra.
    Je ne suis sûrement pas seule à le penser et à essayer de le vivre.

    Sr Françoise DAHERON
    Avec plaisir, c’est le lancer de foulards !
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