A Bafia, une longue histoire auprès des enfants et des malades

Les Ursulines continuent la longue histoire ouverte il y a plus de 50 ans à Bafia dans le Mbam, une région qui doit son nom au fleuve qui la traverse.

L’histoire de notre insertion à Bafia

Pour répondre à l’appel de Mgr Loucheur, a été ouverte la communauté Bafia Gondon avec un dispensaire et une école maternelle, selon l’orientation voulue par le Père Baudouin lorsqu’il a fondé notre petite congrégation pour prendre soin des malades et l’éducation des filles .

L’école des filles qui est devenue plus tard le collège Sabaya .

En 2010 l’école maternelle a fêté son cinquantenaire.

les élèves en habit de fête pour le cinquantenaire de leur école


En 1962, il y avait l’hôpital de Bafia et celui de Bokito. Les distances entre les villages environnants et ces deux hôpitaux étaient trop grandes, les moyens de transport peu nombreux et et très chers. Il a donc été nécessaire de venir en aide aux malades en ouvrant un centre de santé.

Notre situation en 2012

Notre communauté est insérée dans le Centre du Cameroun, entre Yaoundé et Bafoussam. Bafia est la préfecture du Mbam et Inoubou. Dans cette ville carrefour de 60.771 habitants, la population est constituée par de nombreuses tribus :(Bafia, Yam bassa, Sanaga, Bamiléké, Douala, Ewondo…(Bafia, Yam bassa, Sanaga, Bamiléké, Douala, Ewondo…).

les communautés UdJ au Cameroun

Bafia connaît le problème du réchauffement de la terre qui se manifeste ici par une température de plus en plus élevée. Bafia connaît de sérieux problèmes de circulation par manque d’aménagement des rues. La moto-taxi reste le moyen de transport le plus utilisé malgré de nombreux accidents. Les coupures intempestives de courant nous plongent dans le noir. Et nous subissons la conséquence de la flambée des prix due à la crise financière internationale et mondiale.

La création de nouveaux établissements scolaires attire des jeunes venant de tous les coins du pays, ce qui entraîne des effectifs pléthoriques dans les classes malgré les difficultés inhérentes aux finances, logement, promiscuité, nourriture, fournitures scolaires .

Pour essayer de faire face aux maux du siècle (SIDA, épilepsie, paludisme, choléra…) il y a un hôpital de district. Ces derniers temps, plusieurs centres de santé et cliniques clandestines créées de manière anarchique ont vu le jour. Ceci entraîne une baisse considérable des malades dans notre centre de santé où un médecin travaille comme vacataire. Ainsi, quand tout a échoué ailleurs, notre centre de santé devient le dernier recours.

Notre paroisse est la cathédrale et nous avons bonnes relations avec l’équipe des prêtres : 3 diocésains, un religieux. Chacune des 7 zones pastorales est organisée pour faire partie du projet du diocèse : « Dans l’Église, Famille de Dieu ».

Nous faisons partie de la zone centre qui regroupe 6 paroisses.

Dans notre paroisse Cathédrale, cette année, le curé encourage la célébration des mariages collectifs des chrétiens, pour que ceux-ci puissent renouer avec les sacrements en vue de marquer l’année de la foi. Plusieurs formations sont aussi organisées à cet effet.

C’est donc dans ce contexte géographique, humain et socio- culturel que nous vivons :

En fidélité à notre alliance, nous voulons être un corps missionnaire ; envoyé pour être Bonne Nouvelle à travers notre vie communautaire.

La communauté en 2012 : Crescence, Thérèse, Anastasie, Zara, Philogone-au 1er plan : Mireille, Chantal

Notre communauté en 2012

Nous sommes 7 soeurs

Anastasie, Thérèse, Crescence , Chantal et Zara sont envoyées au dispensaire près de malades et du personnel.

Anastasie est membre de l’aumônerie diocésaine des jeunes.

Mireille accompagner la chorale des enfants à la paroisse St Benoît. Elle fait partie de l’équipe zonale de la liturgie et est engagée à la pastorale des vocations.

Zara et Philogone sont actives à la paroisse St Benoît

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